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La prime de partage de la valeur remplace depuis juillet 2022 la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat. Annuelle, elle peut s'élever jusqu'à 6 000 euros par salarié.

La prime de partage de la valeur est un dispositif incitant les employeurs à verser une somme annuelle complémentaire à leurs employés. Les salariés, ainsi que les intérimaires mis à disposition, les agents de certains établissements publics et les travailleurs handicapés relevant des établissements et services d’aide par le travail (ESAT) sont concernés. A noter que la prime ne peut se substituer à aucun élément de rémunération.

Il s'agit d'un dispositif pérenne, que les entreprises peuvent mettre en place chaque année, selon des conditions évolutives. Cette prime reste facultative et à la discrétion de l’employeur. Elle est assortie d'exonérations dans la limite d'un montant maximum de 3 000 euros. Ce maximum peut être porté à 6 000 euros en cas de signature d'un accord d’intéressement, d'un versement par un organisme d’intérêt général ou d'un versement aux travailleurs handicapés relevant d'un ESAT. Dans la limite de ces montants, les salariés gagnant jusqu'à 3 fois le SMIC bénéficient d'une prime exonérée de toutes les cotisations sociales (dont CSG et la CRDS) et d'une exonération d'impôt sur le revenu.

Lors d'une récente visite du Porte parole du Gouvernement, Olivier Véran, dans le département, nous avons eu la chance de visiter une entreprise dont les dirigeants mettent un point d'honneur à appliquer le partage des richesses. Entre autres exemples, la société verse à ses employés la prime "Macron", depuis le début de la mesure, l'ensemble des salaires a été revalorisé de 6% en raison de l'inflation et les salariés touchent une prime d'intéressement. Enfin, faisant face, comme beaucoup d'entreprises à des difficultés de recrutement, les dirigeants offrent une prime de 1.000 euros à tout employé parrainant un nouveau salarié. Un exemple à suivre...

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