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Entre économie d'énergie et transition écologique, le problème de la rénovation thermique des logements est bien d'actualité. C'est tout le sens de mon intervention, lors des questions au Gouvernement, auprès du Ministre du Logement, Olivier Klein.

Les difficultés d’accès au logement sont au cœur des préoccupations des Français, qui doivent mener un véritable parcours du combattant pour se loger. Pourtant, les tensions pour accéder au logement risquent de s’accroitre les prochaines années si les habitations les plus énergivores du parc ne sont pas rapidement rénovées. En effet, la loi Climat et Résilience prévoit l’interdiction progressive des logements de classe G, F et E en 2025, 2028 et 2034. Depuis le 1er janvier, les logements classés G + sont interdits à la location, soit environ 140 000 logements. Par exemple, dans les Hauts-de-France, 40 % des logements se situent dans les classes énergétiques E, F ou G. Par ailleurs, parmi les 576 000 logements sociaux que compte la région, 27 % sont concernés.

Pour respecter nos engagements, il sera indispensable d’accompagner les entreprises et le secteur du bâtiment. Nous devrons également maintenir le financement public des travaux de rénovation engagés par les propriétaires et les copropriétaires. A cet égard, MaPriveRenov’ est un franc succès et nous pouvons nous féliciter d’avoir augmenté son financement dans le PLF2023.

Les aides gouvernementales et les démarches à effectuer gagneraient néanmoins à être plus visibles.

Enfin, nous devrons accroitre nos investissements dans le parc locatif social et accompagner les bailleurs vers les rénovations globales des logements sociaux. Nous pourrions par exemple atteindre l’objectif de 130 000 logements sociaux rénovés par an, par un financement de 500 millions d’euros annuels.

J'ai ainsi demandé au Ministre quelles mesures le gouvernement compte-t-il mettre en place pour s’assurer que les logements sur le marché ne deviennent vacants dans les années à venir.

Voir ici l'intervention