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Alors que sonne la rentrée, voilà déjà plus de 2 mois que s’est ouverte la 14ème législature de la 5ème République. Dès le lendemain du 17 juin, nous nous mettions, mes collègues parlementaires et moi-même, au travail. Sans triomphalisme, conscient de la tâche qui nous incombait et nous attendait.

Je souhaite ici revenir sur cette élection dans la deuxième circonscription. Vous avez été une large majorité à choisir le changement pour notre pays. Je remercie ainsi l’ensemble des électrices et des électeurs qui nous ont, à Bertrand Alexandre et moi-même, apporté leurs suffrages et nous ont permis de rassembler près de 60% des votes sur l’ensemble de la circonscription, dont 53% dans le canton de Vimy, 54% sur le canton de Dainville, 62% dans le canton d’Arras Nord, 61% dans le canton d’Arras Ouest, 64% dans le canton d’Arras Sud et 62% sur la ville d’Arras.

Extrait de l’article publié dans la Voix du Nord le 19 juin 2012 « Jacqueline Maquet, la tenace »

(...) La découvrir. L'apprécier. L'admirer même parfois. « On a appris à se connaître durant cette campagne. C'est quelqu'un de tenace, qui a une forte personnalité et qui n'oublie pas son boulot de députée. D'ailleurs, le lundi d'entre les deux tours, elle tenait sa permanence. Pour Meryl Fiber, elle était pendue au téléphone avec le cabinet de Montebourg pour trouver une solution. Elle ne lâche rien. » (...) Aujourd'hui, Jacqueline Maquet jouera le rôle de marraine pour Jean-Jacques Cottel, son successeur dans la 1re circonscription (...) « On doit se réunir entre socialistes en réunion de bureau à l'Assemblée nationale. C'est important d'être soutenu et guidé par quelqu'un qui a de l'expérience lors de cette première journée. Moi, il y a cinq ans, j'avais pu compter sur le soutien de Catherine Génisson et Odette Duriez. » En tout cas, la candidate socialiste attend avec une certaine gourmandise ces cinq années de mandature qui s'annoncent au Palais Bourbon. «  C'est sûr que là, en étant dans la majorité, ça sera plus actif. Je serai plus à l'aise. » Et puis, à l'Assemblée nationale, elle n'aura à défendre (...) « que » quarante-deux communes. «  Ça aussi, c'est appréciable. Je vais pouvoir rester plus longtemps sur Paris afin de légiférer. C'est ce qui me passionne. Avant, je n'étais que deux jours par semaine à l'Assemblée et le reste du temps, je parcourais ma circonscription. Là, je devrais rester trois jours dans la capitale. »

Ancienne directrice des services de proximité de l'habitat chez Pas-de-Calais Habitat, Jacqueline Maquet a décidé de se pencher, ces prochaines semaines, sur le dossier logement, « sa passion », dit-elle. « Je ne connais pas encore la ministre Cécile Duflot, je vais apprendre à la connaître. Je vais aussi travailler sur la réforme territoriale. On a du pain sur la planche vous savez. » On veut bien le croire... Élue députée - un peu à la surprise générale - il y a cinq ans face à Philippe Rapeneau alors que nous étions en pleine « vague bleue », Jacqueline Maquet n'a pas contredit les pronostics qui la donnaient vainqueur dans ces législatives 2012. (...).

«La tenace» que je suis, comme la presse a pu le souligner, mesure bien entendu toute la confiance que les habitants ont placée en nous. Ce résultat montre toute la responsabilité qui est la nôtre, celle de participer à la mise en œuvre de ce changement tant attendu. Mais ce résultat montre également les possibilités et les perspectives qu’un changement puisse également s’opérer plus localement. Le chemin est encore long et la tâche rude.

Mais une large attente existe.