Pour une baisse de la fiscalité des petites entreprises |
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Olivia Grégoire, la Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, a répondu dernièrement aux questions des membres de la commission des Affaires économiques au sein de laquelle je siège.
Si l’activité des entreprises demeure élevée pour le moment, que les carnets de commandes sont remplis et que les réserves de liquidités des entreprises restent importantes, les plus petites
d’entre elles sont d’ores et déjà entrées dans une zone à risque, au moment où la conjoncture se dégrade.
En effet, l’INSEE a récemment indiqué que la croissance ne dépasserait pas 0,3% au 3ème trimestre et qu’elle serait atone les 3 derniers mois de l’année 2022. Le risque de récession grandit donc chaque jour à mesure que l’on se rapproche de l’année 2023.
Certaines entreprises craignent de voir se refermer le piège sur elles, notamment pour celles qui continuent de recruter et d’acheter des matières premières à des coûts exorbitants, pour répondre aux commandes de leurs clients. Elles pourraient se retrouver bloquées par des délais d’approvisionnement excessivement longs et par des pénuries qui bloqueraient les délais de livraison, allongeant ainsi les délais de paiement de leurs clients.
C’est en ce sens que j’ai demandé à Olivia Grégoire quelles pourraient être les mesures fiscales incitatives que le gouvernement pourrait mettre en œuvre pour maintenir et favoriser les investissements des entreprises et s'il ne faudrait pas envisager une baisse de la fiscalité pour les plus petites entreprises.
