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Autre défi que doit relever le Gouvernement dans la crise énergétique, celui du soutien aux ménages, aux collectivités et aux entreprises qui font face à ces augmentations du prix de l'énergie. Ainsi, les boucliers tarifaires vont être prolongés afin de limiter les hausses, qui ne seront que de plus 15% pour le gaz en janvier 2023 et plus 15% pour l'électricité en février 2023 au lieu de 120% réels d'augmentation.  

Ces deux hausses de 15%, sur le gaz et sur l'électricité, vont conduire à une hausse moyenne des factures de l'ordre de 25 euros par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz au lieu de plus de 200 euros par mois sans bouclier tarifaire (soit une économie de 180 euros/mois) et de 20 euros par mois pour les ménages qui se chauffent à l'électricité au lieu de 175 euros par mois sans bouclier tarifaire (soit une économie de 150 euros/mois).

Pour aider les ménages les plus modestes, un chèque énergie exceptionnel sera versé d'ici la fin de l'année, pour les ménages les plus modestes. A titre d'exemple, 200 euros pour une mère seule au SMIC avec deux enfants et 100 euros pour un couple au SMIC avec deux enfants. Ce bouclier concerne aussi toutes les petites entreprises (moins de 10 salariés et moins de 2 millions d'euros de CA) ainsi que les petites collectivités (moins de 10 agents et 2 millions d'euros de budget).

Le coût net de ce bouclier est de 16 milliards d'euros : 11 milliards d'euros pour le bouclier gaz et 5 milliards d'euros pour le bouclier électricité.