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Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, j’ai convié des femmes à un temps d’échange. Il était important pour moi de remercier ces femmes qui étaient en première ligne lors de la crise sanitaire.

Autour de représentantes des métiers d’agent d’entretien, gendarmes, sapeur-pompier, policière, postière, infirmière, aide-soignante, aide à domicile, nous avons échangé sur leur quotidien de femme, mais également sur la crise sanitaire.

J’ai reçu des témoignages poignants, comme celui de cette aide-soignante qui m’explique que son service était devenu un étage dédié à la fin de vie. Celui de cette infirmière qui indique avoir cessé de travailler en réanimation car l’après a été trop dur. Cette postière qui témoigne avoir été le lien social avec les personnes durant le confinement, tout comme l’aide à domicile. Les gendarmes et la policière m’ont expliquée que les violences intra-familiales ont explosé durant le confinement.

Tous ces témoignages m’ont touché et ont montré, une fois de plus, que ces métiers méritent toute notre considération, notre reconnaissance et notre admiration pour le travail de proximité irremplaçable.