Les militaires français redéployés au Sahel |
Suite à l'annonce du retrait des forces françaises au Mali par le Président de la République, le Premier ministre a détaillé le redéploiement de la présence militaire française au Sahel. Cette décision, lucide et cohérente, a été prise collectivement, avec nos partenaires africains et européens, parce que les conditions politiques et opérationnelles de l’engagement de la France au Mali ne sont plus réunies.
Depuis plusieurs mois, la junte qui gouverne au Mali a fait le choix de la rupture diplomatique et de la provocation politique. La communauté internationale a aujourd’hui comme interlocuteurs au Mali des autorités issues d’un double coup d’État et qui ont renié, un par un, leurs engagements. La France et ses partenaires se devaient de tirer toutes les conséquences de ce choix.
En 9 ans de présence au Sahel, l’armée française a neutralisé les principaux chefs des groupes terroristes, a désorganisé leur structure et leur a retiré leur ancrage territorial. Elle a aussi accompagné le renforcement des forces armées locales, en formant plus de quinze mille cadres et soldats, ce qui constituait une priorité stratégique dans cette reconstruction.
Le Premier ministre a ainsi détaillé les évolutions du dispositif actuel, avec un repositionnement en dehors du territoire malien, toujours dans l’objectif de lutter contre le terrorisme dans la région, en accord avec la volonté du président de la République de rendre l’approche militaire française au Sahel plus intégrée, plus souple et plus modulable.
Sur le plan militaire, la France sera amenée à fermer les bases de Gossi, Ménaka et Gao. La manœuvre durera entre quatre et six mois et sera conduite de manière intégrée avec nos partenaires de Takuba et en coordination avec les Forces armées maliennes et la MINUSMA.
Le Premier ministre a rappelé que la France ne tolérera aucun ultimatum ni aucune pression. La sécurité des soldats et des ressortissants français restera la priorité.
Mariée, un fils et une petite-fille, je suis Députée du Pas-de-Calais depuis 2007.
Au quotidien, je consacre toute mon énergie à défendre au mieux les intérêts des habitants et de nos communes, à Paris et sur le terrain.