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Selon l’INSEE, le taux de chômage a connu une nouvelle baisse à 7,4 % de la population active au quatrième trimestre en France. En baisse de 0,6 point par rapport au troisième trimestre et de 0,8 point par rapport à l’avant crise fin 2019, il est désormais au plus bas depuis 2008.
 
Ainsi, au quatrième trimestre 2021, le nombre de chômeurs au sens du Bureau International du Travail a diminué de 189 000 par rapport au trimestre précédent, à 2,2 millions de personnes. Depuis le début du quinquennat, le taux de chômage a baissé de plus de 2 points (9,5 % au 2e trimestre 2017). Le taux de chômage des jeunes est particulièrement concerné par cette baisse. Il est désormais de 15,9% (-3,6 points), soit au plus bas depuis 1981. Le taux a par ailleurs diminué de 0,3 point pour les 25 à 49 ans, à 6,8 %, et il est resté stable pour les 50 ans ou plus, à 5,8 %.
 
Le taux de chômage de longue durée, qui était jusque-là le seul indicateur qui restait dégradé par rapport à fin 2019, baisse et retrouve son niveau pré-crise (2,2 % de la population active soit 30 % des chômeurs). Le taux d’emploi des 15-64 ans bat un nouveau record à 67,8%, au plus haut depuis 50 ans. Il bat des records chez les jeunes (33,8%, au plus haut niveau depuis 1991) et les plus de 50 ans (plus haut niveau depuis que l’INSEE le mesure en 1975).
 
Malgré la crise économique, on observe ainsi un chômage au plus bas (520 000 demandeurs d’emploi sans activité en moins sur un an), des records d’embauches (2,5 millions entre octobre et décembre 2021, record depuis l’an 2000) et la création d’un million d’emplois depuis 2017. Ces excellentes nouvelles sur le plan de l’emploi témoignent une nouvelle fois de la vitalité de notre reprise économique et des résultats des réformes et décisions prises depuis le début du quinquennat (ordonnances travail, réforme de l’assurance chômage, succès du plan « 1 jeune, 1 solution », record d’apprentissage...).

Les efforts sont a maintenir pour aller vers le pleine emploi.