Actualités

Un article paru récemment dans le quotidien "La Voix du Nord", qui évoquait l'absence de mon collègue Bruno Duvergé et de moi-même lors de l'examen du projet de loi sur le pass vaccinal, nécessite quelques explications...

Ce projet de loi, qui fait, la preuve, couler beaucoup d’encre, devait, pour des raisons de calendrier, être débattu dans les plus brefs délais. Ce jour-là, j’ai siégé de 15h00 à environ 0h00. L'assemblée avait alors examiné 100 amendements sur les 600 prévus. J'ai donc décidé de quitter l'hémicycle, sachant que le texte ne serait pas adopté dans la nuit. Ainsi, je n’étais effectivement pas sur les bancs de l’Assemblée lors du « coup de théâtre » que nous avons connu. Comme j’ai pu le dire, ce « coup de théâtre » n’en était pas un, car il s'agissait du vote de la suspension de séance, et non du texte en lui-même. C'est plutôt une manœuvre de l’opposition. J’ai pris part, lors de mon premier mandat, à ce type de stratégie politique.

Chaque député ne peut être présent continuellement dans l’hémicycle. C’est physiquement impossible. Pour ce type d’examen, chaque groupes politiques siégeant à l’Assemblée est représenté par des groupes de permanence. Chacun de ces groupes est composé d’un certain nombres de députés, plus ou moins importants. Chaque semaine, le groupe de permanence est différent. Je n’étais pas de permanence cette semaine là. De plus, ce projet de loi était porté par la Commission des Lois de l’Assemblée, commission dont je ne fais pas partie.

Pour rappel, l’Assemblée nationale compte huit commissions permanentes, à savoir les Affaires économiques, les Affaires culturelles et l'éducation, les Affaires étrangères, les Affaires sociales, la Défense nationale et forces armées, le Développement durable et l'aménagement du territoire, la commission des Finances et la Commission des Lois. Je siège au sein de la Commission des Affaires économiques, qui se réunie entre 4 et 5 fois par semaine en moyenne. A cela s'ajoute les réunions de groupe, les commissions intra-groupe, les séances publiques et, bien entendu, les questions aux gouvernements, qui sont finalement les seuls moments médiatisés.

Tout cela méritait bien quelques explications...