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La Commission des Affaires économiques, au sein de laquelle je siège, vient d’auditionner les auteurs du rapport sur le logement la précarité des étudiants, des apprentis et des jeunes actifs. Un regard concret sur des situations que l’on rencontre malheureusement encore trop souvent.

De nos jours, l’accès à un logement autonome est l’un des passages obligés vers l’individualisation et l’insertion sociale pour les jeunes adultes. Pourtant, le parcours pour accéder au logement est souvent constitué d’obstacles pour les jeunes, qu’ils soient étudiants, salariés ou en situation d’insertion. L’entrée dans la vie active des jeunes est aujourd’hui plus difficile, plus tardive et plus précaire.

Une grande part de la jeunesse se retrouve ainsi dans l’incapacité d’accéder à l’émancipation de son foyer familial en raison des nombreuses barrières qui empêchent une autonomie réelle. Les obstacles les plus manifestes tiennent à la difficulté des jeunes à répondre au niveau croissant d'exigences des bailleurs en matière de garanties et de cautions.

Mais les jeunes éprouvent aussi des difficultés pour comprendre la lisibilité des critères d’attribution des logements sociaux. Certains d’entre eux, qui sont en difficultés, souhaiteraient être davantage accompagnés dans leurs démarches d’accès au logement. Ils souhaiteraient être mieux informés, mieux connaitre le recensement de l’offre ou les aides dont ils peuvent bénéficier. Une attention particulière doit ainsi leur être portée.

Aujourd'hui, on peut se demander s'il ne faudrait pas renforcer la lisibilité et simplifier les critères d’attribution des logements sociaux pour les jeunes adultes. Face aux difficulté des jeunes à répondre au niveau croissant d'exigences des bailleurs, ne doit-on étendre le dispositif VISALE à tous les étudiants et à tous les types de logement ?