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Selon l’INSEE, depuis un an, les prix à la consommation ont augmenté de 2,2 %. Cette hausse de l’inflation résulte d’une accélération des prix des services (+1,4 % après +0,7 %), de l’énergie (+14,9 % après +12,7 %) et des matières premières.

Les prix des produits manufacturés (+0,4 % après +1,1 %) et des produits alimentaires ont également augmenté, en lien avec la hausse des prix des céréales comme le blé ou le malt. Un paquet de spaghetti par exemple peut coûter aujourd'hui 10 centimes de plus par rapport à début septembre.

La semaine dernière, une étude publiée par l’INSEE soulignait que les Français s'inquiètent davantage pour leur situation financière à venir et leur capacité d'épargne future. En effet, la part des ménages qui considère que le niveau de vie en France va s'améliorer au cours des douze prochains mois est en baisse, et la part des ménages qui considère que les prix ont augmenté au cours des 12 derniers mois est en très forte hausse et atteint son plus haut niveau depuis 2012. Cela a pour conséquence de faire diminuer la proportion des ménages qui envisage de faire des achats importants.

Dans les prochains jours, les négociations commerciales entre producteurs, industriels de l’agroalimentaire et distributeurs vont démarrer dans le but de définir les prix qui seront pratiqués en 2022 dans les rayons. Ces négociations sont capitales pour les Français et leur pouvoir d’achat, thématique politiquement inflammable, qui risque de ressurgir avec les prochaines échéances électorales.

Aussi, face à la hausse des prix et de l’inflation, face aux inquiétudes légitimes des Français concernant leur pouvoir d’achat et leur avenir, je m'interroge sur les mesures à mettre en œuvre pour inciter les ménages à consommer et ainsi continuer la poursuite de la reprise économique de notre pays. Ne serait-il pas nécessaire, dans ce contexte, de baisser les taxes, d’augmenter les salaires ou d’intervenir sur les prix de la grande distribution ?