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Le Ministre de l’Intérieur est venu solliciter des autorités Britanniques qu’elles honorent leur engagement sur le versement des 62,7 millions d’euros prévus. Cette enveloppe est destinée à financer le renforcement des forces de l’ordre françaises sur les côtes.

Le Gouvernement britannique a confirmé qu’il donnerait l’argent à l’État français pour lutter contre le trafic de migrants. Plusieurs règlements et traités ont déjà été signés entre les deux nations dans le but de réguler les migrations, avec notamment la mise en œuvre de contrôles frontaliers dans les deux ports, le renforcement de la coopération dans la lutte contre les filières de passeurs et l’accélération de l’étude des demandes d’asile.

L’efficacité de ces mesures législatives et règlementaires sont limitées puisque selon les autorités Britanniques, 17 085 passages ont été réussis en 2021 contre 8 417 en 2020. Le ministre de l’Intérieur a également réclamé un nouveau traité. Il a mis en avant la prochaine présidence française de l’Union européenne au 1er janvier 2022.

A l’époque des Accords du Touquet, les migrants ne franchissaient pas le détroit du Pas-de-Calais dans des embarcations. Désormais, le retour des migrants se heurte à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Dans cette dernière, le devoir d’assistance et de protection l’emporte sur les lois de l’immigration et ce même en cas d’infraction.

Le 20 juillet dernier, lors des questions au Gouvernement (QAG), j’avais sensibilisé Gérald Darmanin au sujet des politiques d’asile et d’immigration.