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Les sages-femmes sont les premières personnes à nous accueillir à notre naissance. Elles nous permettent de vivre ce moment si naturel et si exceptionnel en confiance et en sécurité. En France, la profession de sage-femme est reconnue comme une profession médicale dans le code de la santé publique. Pourtant, dans les faits, la profession de sage-femme se situe aujourd’hui dans une zone pour le moins floue, entre le secteur médical et le paramédical.

Alors que s’est déroulée le 5 mai dernier la journée internationale des sages-femme, j’ai consigné une proposition de loi, à l’initiative de ma collègue députée Annie Chapelier, visant à faire évoluer cette profession.

Cette proposition vise essentiellement à entériner ce métier comme une profession médicale physiologique à part entière, en faisant évoluer la formation initiale, le statut ainsi que les compétences pour répondre à leur degré de responsabilité et de connaissances.

La promotion des maisons de naissances et l’amélioration des parcours de soins en périnatalité servent un seul et même objectif : répondre au mieux à la santé génésique des femmes.

Par cette proposition de loi, je souhaite que les sages-femmes soient reconnues à la hauteur de leurs compétences, de leurs responsabilités et de leur utilité pour notre société.

Aujourd’hui, entendons les sages-femmes qui nous disent « On vous fait naître, il faut tous reconnaître ».