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Alors que nos soignants affrontent depuis plus d’un an une épidémie dont chacun mesure la brutalité, le Gouvernement vient d'acter des mesures fortes et concrètes en leur faveur.
 
Dans le cadre du Ségur de la santé, il a mis en œuvre des revalorisations salariales pour les métiers du soin avec :
     - la revalorisation d’1,5 million pour les professionnels des établissements de santé et des établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD), soit 183 euros net de plus par mois ;

     - la revalorisation et l’extension de l’indemnité de service public exclusif, pour l’ensemble des médecins travaillant à l’hôpital public ;

     - la revalorisation des indemnités de stage pour les étudiants paramédicaux, les étudiants en santé et les internes, ainsi que l’augmentation des indemnités de gardes pour ces derniers ;

     - la revalorisation des débuts et des fins de carrière des médecins hospitaliers.
 
A l’occasion de la réunion du comité de suivi du Ségur de la santé, le Gouvernement a présenté la deuxième étape des accords du Ségur de la santé, avec des moyens supplémentaires pour les soignants paramédicaux.
 
Cette annonce marque une nouvelle étape essentielle pour améliorer l’attractivité et dynamiser les carrières des personnels soignant. Ainsi, plus de 500 000 soignants et professionnels de santé paramédicaux (infirmiers, infirmiers spécialisés, aides-soignants, cadres de santé, masseurs-kinésithérapeutes) bénéficieront :
     - d’une revalorisation salariale qui permettra aux infirmières de dépasser les 3 000 euros par mois en fin de carrière ;

     - d’un investissement de 740 millions d'euros par an pour la fonction publique hospitalière, d'Etat et territoriale.
 
Afin que ces mesures s’appliquent également au privé, des discussions seront ouvertes en ce sens dans les prochains jours.
 
Donner des perspectives d’évolutions de carrière ambitieuses aux infirmiers, aux aides-soignants, aux cadres de santé, aux professions médico-techniques et de la rééducation, c’est garantir que demain, les Français bénéficient de soins de qualité, prodigués par des personnels engagés et pleinement reconnus.

Je constate et reste vigilante quant au fait que le travail des sages-femmes et des infirmiers anesthésistes ne soit toujours pas reconnu à sa juste valeur. Je me bats pour que ces derniers puissent, eux-aussi, bénéficier du Ségur de la Santé.