Fermeture de l’usine Bridgestone |
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La fermeture annoncée de l’usine Bridgestone de Béthune est un véritable choc. On ne peut ressentir que de la tristesse et du dégoût face à cette situation dramatique pour près de 900 familles, rien qu’en emplois directement liés au site du Béthunois.
On ne peut que ressentir de la colère face à la stratégie qu’a suivie la direction de Bridgestone pour faire mourir, à petit feu, cette usine au bénéfice de sites situés en Pologne, Italie ou Espagne. Par ses choix, elle balaye le quotidien et le devenir de milliers de personnes liées de près, parfois viscéralement, ou de loin à ce site industriel historique.
La société japonaise Bridgestone ne souffre d’aucune difficulté financière, il faut le savoir. Elle a juste fait le choix, ces dernières années, de ne plus rien investir dans l’usine de Béthune et de lui confier une production caduque à court terme, prétexte à cette fermeture aujourd’hui annoncée.
La colère est d’autant plus grande que ce site a disposé de nombreuses aides de l’Etat ces dernières années, aides dont on peut se demander aujourd’hui si elles ont bien bénéficié au site Béthunois.
L’Etat, la Région des Hauts-de-France, le Département du Pas-de-Calais et l’ensemble des parlementaires régionaux réagissent d’une même voix pour dénoncer cet abandon. Il faut empêcher de tels agissements et faire en sorte que les dirigeants de Bridgestone se retrouvent face à leurs responsabilités.
