Actualités

En France, les agriculteurs sont nombreux à avoir des inquiétudes croissantes sur leurs situations économiques. Cela mène parfois à de tristes réalités. Les chiffres de suicides chez les agriculteurs sont alarmants, tant la profession est frappée par la solitude, les conditions de vie difficiles et les difficultés financières.

Le risque de se suicider est plus élevé de 12,6% chez les agriculteurs, avec deux activités particulièrement touchées que sont l’élevage bovin et la production laitière. Briser l’omerta autour de ce problème semble toujours difficile, malgré les deux suicides quotidiens d’agriculteurs en France. Il existe un « sur-risque » parmi les agriculteurs les plus précaires.

Nous savons que les questions économiques sont au cœur des recherches menées par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Ce dernier a par exemple vocation à analyser les comportements des consommateurs pour permettre aux agriculteurs de mieux y répondre, ou encore à étudier les effets de la PAC.

Toutefois, nous savons également que les recherches menées au sein de l’INRAe peuvent aussi porter sur des thématiques liées aux sciences humaines et sociales. Au regard de ces éléments dramatiques, je suis intervenue en commission des Affaires économiques sur l’importance de se pencher sur ce volet social et de connaître les apports de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Retrouver mon intervention ici