Actualités

Au terme d’un sommet marathon de 4 jours et 4 nuits, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont réussi à convaincre les 27 Etats membres de la nécessité d’un plan de relance historique. Basé pour la première fois sur une dette commune, ce plan marque la naissance d'une nouvelle Europe.

C’est le moment le plus important depuis la création de l'euro. Fruit d'un travail de 3 ans entre la France et l'Allemagne, le plan d'un montant de 750 milliards d'euros, a été approuvé au cinquième jour d'intenses négociations, au cours desquelles la France a montré son leadership.
 
Ce fonds de relance permettra, en plus de la sauvegarde des emplois, d’accélérer la transformation de nos sociétés en investissant massivement dans la transition verte, la jeunesse et la modernisation de notre système de santé. Fort de 750 milliards d’euros, le plan comporte :
                 - 390 milliards, composés en majeure partie de la « facilité de relance » assurant aux pays les plus touchés d’être financés pour leur plan de relance national,
                 - 40 milliards que devraient toucher la France.
 
Sur le plan de la Gouvernance, tout veto a été écarté. Un État membre pourra saisir le Conseil européen en cas de difficultés, sans bloquer le processus de mise en œuvre du plan de relance.
 
L’exigence d’une cible de 30% de dépenses climatiques dans le budget et le plan de relance, portée par la France, a été intégrée à la proposition afin que les plans de relance des Etats membres incluent des mesures compatibles avec les objectifs de transition écologique et s’engagent à ne pas financer des dépenses qui ont un impact néfaste pour le climat (principe du "Do Not Harm").
 
Concernant le budget européen, rien n’a été baissé par rapport au cadre pluriannuel actuel. La France a sécurisé la totalité du montant alloué à la Politique Agricole Commune, politique prioritaire pour la souveraineté alimentaire et climatique.