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Le premier tour de ces municipales se sera déroulé dans une ambiance des plus particulières. Le second tour devrait se dérouler au plus fort de la crise sanitaire qui nous touche. On peut se demander s’il ne serait pas préférable de le reporter ou tout simplement de l’annuler, pour le bien de tous.

On peut d’ores et déjà tirer des enseignements. Le premier est sans nul doute le taux record d’absentéisme, lié à la peur de contamination au coronavirus.

Il faut reconnaitre également la véritable défaite des candidats LREM sur l’ensemble du territoire. C’est un vote sanction. On peut d’ailleurs s’interroger sur la nécessité d’être présentes au second tour pour certaines listes estampillées LREM. L’implantation territoriale d’un parti politique est longue et La République En Marche est un parti jeune. De plus, sa structure et son organisation ne sont pas à mêmes, aujourd’hui, d’affronter ce type de scrutin. Clairvoyante, il y a déjà quelques mois, j’avais tiré la sonnette d’alarme…

De manière générale, on peut noter le très bon score des maires sortants, qui ont bénéficié d’un besoin de sécurité et de continuité des électeurs en cette période de crise.

S’il y a bien eu une poussée des Ecologistes, une nouvelle vague d’élus du Rassemblement national n’aura finalement pas vu le jour, ni même dans un bassin minier qui était pourtant « offert » à l’extrême droite dans tous les sondages. Seuls les électeurs de Bruay-la-Buissière ont placé le FN en tête au premier tour. Espérons que le front républicain puisse renverser la situation…