Un numéro "Allo enfance en danger"

A l’occasion de l’anniversaire des 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, le Gouvernement a présenté un plan de lutte contre les violences faites aux enfants. L’une des mesures de ce plan sera le renforcement du numéro 119 - "Allo enfance en danger".

Par ailleurs, le Défenseur des droits a publié un rapport « Enfance et violence : la part des institutions publiques », qui met en lumière certaines violences au sein des institutions publiques susceptibles de négliger les droits et les intérêts de l’enfant. Le plan de lutte contre les violences faites aux enfants va mobiliser l’ensemble du Gouvernement autour d’un objectif : protéger chaque enfant en tout lieu et à tout moment, afin qu’aucun contexte ni aucun environnement n’échappe à la vigilance nécessaire.

Dans le cadre de ce plan, 400.000€ supplémentaires seront attribués en 2020 au numéro 119, le centre d’écoute de l’enfance en danger (financés pour moitié par l’État et pour moitié par les conseils départementaux). L’objectif est d’arriver au « zéro appel sans réponse », alors qu’aujourd’hui, deux tiers des appels entrants pour le 119 font l’objet d’une invitation à rappeler et ne sont donc pas traités immédiatement.

En outre, une campagne de communication et de sensibilisation sera déployée afin de mieux faire connaître le numéro. A l’heure actuelle, seule une personne sur quatre appelle le 119 face à une suspicion de violence. Les modes de recueil des témoignages vont également être élargis, et un tchat va être mis en ligne afin d’offrir la possibilité aux victimes qui le préféreraient d’écrire plutôt que d’avoir à appeler le numéro 119.

Déjà, et depuis le début du quinquennat, l’ensemble du Gouvernement s’engage pour l’enfance : en matière d’éducation, avec l’obligation de scolarisation à 3 ans ; en matière de santé, avec la reconnaissance de 11 vaccins obligatoires ; en matière d’inclusion, avec l’école inclusive ou encore la stratégie nationale pour l’autisme...