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Le Président de la République aura rendu possible et irréversible ce canal attendu depuis près de 20 ans dans les Hauts-de-France. Le premier coup de pioche aura lieu à l’automne 2020 dans l’Oise.

Toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour mener à bien ce gigantesque projet. L’engagement financier de l’État de 1,1Mds€ a été sécurisé. Cette somme proviendra du budget de l’Etat. La loi d’orientation des mobilités adoptée le 19 novembre dernier inscrit la régionalisation du canal Seine-Nord d’ici au 1er avril 2020.

La vocation européenne du projet a été affirmée. L’Union européenne s’est engagée à financer les travaux à hauteur de 40 %, et les discutions vont se poursuivre pour concrétiser la volonté affichée de l’Europe d’aller jusqu’à 50 %.

Ce projet n’est pas qu’un canal. Il va permettre de développer de l’activité pour le territoire, car il prévoit des plateformes multimodales, et la connexion de l’axe Seine aux milliers de kilomètres de réseau fluvial de l’Europe du Nord, comme au port du Havre.

C’est un symbole de l’identité de la nouvelle région Hauts-de-France, qui fait son unité. C’est aussi un projet écologique : le transport fluvial émet trois fois moins de CO2 que le routier. L’objectif de report est de 10 à 15 % de report du trafic poids lourds de l’A1 sur le canal.