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Désormais, le délai permettant de donner son sang après la dernière relation sexuelle entre hommes sera réduit de 12 à 4 mois, à compter du 1er février 2020. Pour rappel, depuis juillet 2016, les hommes peuvent donner leur sang s’ils n’ont pas eu de relation sexuelle avec des hommes au cours des 12 derniers mois. Cette décision a mis fin à l’exclusion permanente qui préexistait depuis 1983.

Conformément à l’engagement qu’elle avait pris en 2018, la ministre des Solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a fait évoluer les conditions qui permettent aux hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes de donner leur sang. Elle a décidé de réduire de 12 à 4 mois, le délai permettant de donner son sang après la dernière relation sexuelle entre hommes.
 

La ministre des Solidarités et de la Santé a pris cette décision en tenant compte des travaux de Santé Publique France et de l’expression des parties prenantes(représentants de donneurs de sang, de receveurs, associations…). Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’évaluation régulière des critères de sélection des donneurs. Elle s’appuie sur des éléments scientifiques, objectifs et indépendants.
 
Cette décision, éclairée par les données de la science, conforte notre modèle de don volontaire, solidaire et responsable, avec un impératif de haut niveau de sécurité sanitaire.
 
Cette évolution sera mise en œuvre à compter du 1er février 2020. Cette décision est une première étape, et elle sera évaluée très attentivement et en toute transparence, la cible fixée étant l’alignement à terme des critères pour tous les donneurs, la disparition de la référence à l’orientation sexuelle au profit de la recherche d’un comportement individuel à risque (à horizon 2022).
 
Chaque année, 1,7 millions de personnes donnent leur sang, générant 3 millions de dons. Il faut en moyenne recruter 170 000 nouveaux donneurs chaque année pour maintenir un niveau suffisant au regard des besoins. En effet, un million de personnes en moyenne par an reçoivent des produits issus du sang.