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La 5G représente une véritable innovation de rupture, qui justifie la mobilisation du Gouvernement pour son déploiement. Elle va ouvrir de nouvelle possibilités pour des services et des usages qui n’existent pas encore, que ce soit dans l’industrie, la santé, l’automobile ou les medias par exemple.

 
Les enchères pour l’attribution des blocs de fréquences 5G aux opérateurs auront lieu à l’automne 2019 pour de premières mises en service courant 2020. Les opérateurs retenus développeront alors leurs antennes pour activer 3 000 sites d’ici fin 2022 et 12 000 d’ici 2025.
 
Fin septembre, la Commission des participations et des transferts (CPT) de l’Etat rendra un avis sur le prix de réserve des enchères, qui sera ensuite fixé par un arrêté. Les fréquences étant un bien public, il est normal que l’Etat ne brade pas les blocs attribués tout en veillant à ce que leur montant ne compromette pas les capacités d’investissement des opérateurs pour déployer la 5G sur le territoire.
 
Notre objectif n’est donc pas prioritairement budgétaire. Il s’agit bien d’apporter de la compétitivité à l’ensemble de nos entreprises sur l’ensemble du territoire, tout en visant un retour sur investissement pour l’Etat sous forme de croissance et plus d’emplois dans les entreprises.
 
L’Arcep veillera à ce que l’ensemble des opérateurs apportent la 5G aux industriels ayant fait la demande, dans des conditions raisonnables et non discriminatoires.