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Les Rendez-vous des réformes 2017-2022 m’ont amené à participer dernièrement à une mission d’informations à Washington, dans le cadre de l’étude des risques psychologiques et du harcèlement au travail, groupe de travail dont je suis rapporteure.

Alors qu’aux Etats-Unis sont mises en place de nombreuses mesures des suites de l’affaire Weinstein et du mouvement #MeToo, nous avons pu, durant ces 4 jours, rencontrer les responsables de l’EEOC (Coordination Of Fédéral Government Equal Employment Opportunity) qui nous ont fait partager leurs expériences relative au harcèlement, qui est moins sexuel que lié au racisme, au genre ou au handicap.

J’ai pu m’entretenir avec la Sénatrice Jackie Speifer qui, dès novembre 2017, lançait la campagne de lutte contre le harcèlement « We have enough » (Nous en avons assez).

Nous avons ensuite rencontré Madame Brenda Farrel, directrice à l’US Government Accountability Office, l’organisme d’audit, d’évaluation et d’investigation du Congrès des États-Unis chargé du contrôle des comptes publics du budget fédéral des États-Unis.

Sur un plan plus administrative, nous avons ensuite eu la possibilité d’échanger avec des avocats et des représentants de syndicats d’employés, sur la rareté, comparé à la France, des procès intentés contre le sexisme.

Enfin, nous avons été reçus par Monsieur Fitzhugh Eldern le directeur de la commission des lois et de l’administration au Sénat, et Madame Stacy McBride, cheffe de cabinet du sénateur Blunt, qui ont travaillé sur la simplification des démarches de dépôts de plainte.

Ces différents entretiens vont nous permettre d’étayer le rapport que le groupe de travail dédié aux risques psychologiques et au harcèlement qui sera présenté prochainement au Président de l’Assemblée nationale.

Voir le compte-rendu complet de ces rencontres ici.