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| 6/03/19 |
Diplomatie écologique en Méditerranée |
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Dans le cadre de l’audition, en commission des affaires étrangères, de Monsieur Nasser Kamel, Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, il m’a semblé intéressant d’évoquer l’organisation, en juin prochain à Marseille, d’un Sommet des deux Rives.
Ce sommet regroupera cinq pays européens et cinq pays africains et aura pour thèmes l’éducation, la culture, l’économie, la société civile et le climat. Ce geste fort de notre politique méditerranéenne manifeste notre volonté d’une coordination étroite sur ces problématiques clés de notre avenir. Dans ce cadre, l’Algérie est chargée d’animer la réflexion autour de la transition énergétique en méditerranée. La société algérienne s’investit en effet sur cette question majeure, notamment en raison de son potentiel énergétique photovoltaïque qui représenterait 107 fois la consommation mondiale d’électricité selon l’université des sciences et technologies d’Alger. Un acteur à la fois géostratégique et moteur qui, depuis 1972 et le premier Sommet de la Terre, s’affirme comme un partenaire majeur de la diplomatie écologique mondiale.
Cette audition fut également l’occasion échanger sur l’avenir d’une diplomatie écologique en méditerranée mais également sur les liens France/Algérie en la matière.