Rapport de la mission parlementaire au Liban |
La Commission des Affaires Etrangères se réunissait ce matin dans le cadre du rapport de la mission Liban menée conjointement par des députés et des sénateurs. Cette mission s’est déroulée dans un contexte géopolitique particulier d’escalade verbale entre le Liban et Israël.
D’un côté en effet, à la suite de différentes annonces relatives à l’opération « Bouclier du Nord », Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a annoncé qu’il « répondrait à toute attaque contre des libanais ou assassinat de membres du Hezbollah
au Liban ou en Syrie ». Le Président de l’Etat Hébreu a quant à lui affirmé que les usines de missiles du Hezbollah étaient vues comme la plus grande menace pour la sécurité d’Israël et qu’il faudrait « les anéantir si cela était approprié ».
Outre les tensions dans la zone dans laquelle les parlementaires se sont rendus, combinées à un contexte gouvernemental plus qu’instable, l’annonce du Président Israélien s’est faite en présence du Président de la République. Dans le même temps, un quotidien israélien s’est fait l’écho hier de propos de Jean Yves Le Drian quant à une éventuelle attaque contre le Liban. Information démentie depuis par le Quai d’Orsay.
La France, par ses liens historiques avec ces deux pays, occupe une position particulière. J’ai souhaité connaitre le sentiment des participants à cette mission quant à l’escalade verbale entre leaders politiques et religieux des deux pays, et sur le rôle de la France pour une désescalade rapide et efficace des tensions actuelles.
Mariée, un fils et une petite-fille, je suis Députée du Pas-de-Calais depuis 2007.
Au quotidien, je consacre toute mon énergie à défendre au mieux les intérêts des habitants et de nos communes, à Paris et sur le terrain.