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Vendredi dernier, le Président de la République a tenu un discours à Lens. Un discours dans le prolongement du plan pauvreté présenté en Septembre. Un discours tenu dans un territoire en souffrance après avoir été pendant plus d’un siècle le sous-sol de la France.

A cette occasion, il a rappelé qu’un changement de paradigme s’imposait dans la lutte contre la pauvreté. Celle-ci n’a pas une cause isolée et encore moins une solution unique. Ce que nous disons, c’est que la lutte contre la pauvreté est un combat de la Nation toute entière. Là où certains, par une rhétorique dénonçant l’assistanat ou autres fantaisies, souhaitent plus encore fracturer notre pays et opposer nos concitoyens, nous prônons la solidarité, c’est le sens de notre politique ! Notamment par l’introduction de 15 milliards d’euros dans la formation des jeunes, l’instauration d’un revenu universel d’activité, l’extension de la CMU-C ou encore la baisse drastique du coût du permis de conduire à l’heure où la mobilité est l’un des enjeux du XXIème siècle.

La lutte contre la pauvreté passe à mon sens par une politique de lutte contre le mal-logement renouvelée et ambitieuse. Il n’est pas possible d’aspirer à la dignité et à l’émancipation sans avoir un toit au-dessus de sa tête. La lutte contre le mal logement n’est pas une dépense, c’est un investissement. Un investissement sur l’avenir de ces gens enclavés depuis trop longtemps dans la pauvreté. C’est pourquoi je réitère la volonté du
Président de la République que chacun ait accès à un logement d’ici la fin du quinquennat. Si la loi ELAN que notre Assemblée a votée apporte des solutions à moyen terme, l’urgence nous impose d’imaginer des réponses à court terme.

C'est en ce sens que J’ai interpelé, lors des questions au Gouvernement, la Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé pour qu’elle rappelle les objectifs et moyens de la stratégie pauvreté que le Gouvernement porte, et plus précisément sur son volet logement.