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Alors que les députés légifèrent actuellement sur le projet de loi de finances (PLF) 2019, il est d’ores et déjà annoncé que les baisses d’impôt seront encore plus fortes en 2019 qu’en 2018, et toucheront tous les ménages.

Les baisses d’impôt de 2018 se sont élevées à 2 milliards d’euros pour les ménages. En 2019, elle représenteront 6 milliards d’euros, avec notamment la poursuite de la baisse de la taxe d’habitation, l’effet en année pleine de l’exonération des cotisations sociales salariales, la baisse de la CSG pour les retraités modestes et l’exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires. 

Pour les 10 % de Français les plus modestes, l’ensemble des mesures fiscales adoptées par le Gouvernement, y compris les hausses d’impôt sur les carburants et le tabac, représentent un gain de pouvoir d’achat de plus de 2 % en moyenne, auquel vient s’ajouter les hausses de minima sociaux et des aides aux ménages pour leur consommation d’énergie (chèque énergie, prime à la conversion...).

Ainsi, le Gouvernement fait très exactement ce qu’il a annoncé :
- Les impôts baisseront de plus de 20 Md€ de manière pérenne au cours du quinquennat ;
- La taxe d’habitation, impôt injuste, sera supprimée d’ici à 2020 pour 80 % des Français et au-delà pour tous les Français, soit 10 milliards d’allègement fiscal ;
- Les cotisations sociales pour les salariés et les indépendants ont baissé et baisseront à nouveau en octobre, soit 7 milliards de soutien aux actifs ;
- Les heures supplémentaires seront exonérées de cotisations sociales à partir de septembre 2019.

Cependant, si les impôts « directs » baissent, le Gouvernement assume qu’il y ait certaines hausses d’impôt sur les comportements nuisibles à la santé ou à l’environnement :
- La hausse des carburants et la convergence du diesel sur l’essence, c’est une mesure impopulaire mais elle est bonne, dans un pays où l’on déplore 48 000 décès prématurés liés à la pollution de l’air. Les taxes ne font pas tout, d’où la prime à la conversion des véhicules que nous avons mise en place, mais elles aident à évoluer dans la bonne direction ;
- La hausse du tabac, c’est une mesure impopulaire mais elle est bonne, dans un pays où l’on déplore chaque année 73 000 décès attribuables au tabac. La consommation de tabac a fortement reculé cette année (-10 %). Là encore, les taxes ne font pas tout, d’où la décision du Gouvernement de rembourser les traitements d’aide à l’arrêt du tabac.