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Loin d’être une énième réforme, la stratégie de transformation globale de notre système de santé est aujourd’hui plus que nécessaire, car obsolète, au regard de la faiblesse de la  prévention, de la difficulté d’accès aux soins sur certains territoires ou des problèmes de moyens humains et de conditions de travail.

Qualité des soins et la pertinence des actes : les professionnels seront sondés, d’ici l’été 2018, pour améliorer la pertinence des soins. Des indicateurs de qualité sur les 10 pathologies les plus fréquentes seront mis en place en 2019. La satisfaction des patients sera également systématiquement mesurée.

Numérique : une mission « e-santé » sera chargée de mettre en place l’accès en ligne à toutes les données médicales, la dématérialisation des prescriptions et le partage de l’information entre tous les professionnels de santé.

Ressources humaines : en matière de formation, une réflexion sera menée sur le numerus clausus. Un « service sanitaire des étudiants en santé» sera par ailleurs mis en place. Un observatoire sur la qualité de vie au travail sera mis en place.

Organisation territoriale : pour garantir l’égal accès aux soins, il s’agira de mieux structurer les soins de ville, de continuer à tisser des liens entre ville et hôpital et de travailler à la gradation des soins. Les Ehpad feront partie intégrante de ce travail, pour lequel des propositions de méthodes seront faites dans ce sens d’ici fin mars.