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Actualités

2017, année historique pour la politique

jacqueline maquet deputee arras perchoir2017Cette année 2017 aura été exceptionnelle, voire historique pour la politique de notre pays.

 

Et cette nouvelle mandature a démarré sur un rythme effréné. Comme la fait remarquer le Président de la République, « La victoire du mois de mai dernier oblige à travailler pour faire avancer le pays fort et vite. »

Dès la session extraordinaire, de juin à août, on est entré dans le vif du sujet. Et nous avons tenu cette cadence durant la session ordinaire jusqu’à fin décembre.

 

Et les chiffres ne mentent pas : depuis le mois d’octobre, nous avons siégé lors de 153 séances, réparties sur 76 jours avec 68 textes adoptés, dont 36 définitivement.

 

Nous avons ainsi produit un travail législatif important, conforme à nos promesses de campagne et au programme du Président de la République.

Afin d’accompagner ce programme, ces réformes auxquelles je crois profondement, nous avons voté des lois importantes dans des domaines marquants, comme la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.

 

Nous avons également ratifié les ordonnances, réformant en profondeur le code du travail pour plus de dialogue social dans l’entreprise.

 

Ecouter et représenter, débattre et décider, évaluer et informer, c’est là notre tâche, notre objectif, notre quotidien de parlementaire.

 

Aujourd’hui, je me retrouve dans ce rôle pour accompagner le Président de la République dans sa mission.

 

Je m’arrêterai quelques instants sur Emmanuel Macron.

 

J’ai eu la chance de le connaître alors qu’il devenait conseiller du Président Hollande, en 2012, puis lorsque qu’il devint Ministre. J’ai tout de suite su que cet homme pouvait hisser la France. J’ai vu cette force qui a propulsé son ascension.

 

Outre le rythme élevé des réformes qu’il mène et son travail acharné pour notre pays, il a réussi, en 6 mois à peine, à repositionner la France à l’international. Moi qui suis membre de la commission des Affaires étrangères, je peux vous assurer que ce n’est pas chose facile...

 

J’ai réellement le sentiment de participer à quelque chose d’historique. J’en suis fière, même si ce n’est pas aisé, car rien n’est jamais gagné.

 

Mais nous travaillons, beaucoup, quotidiennement.

 

Le projet de loi de finances 2018 par exemple, sur lequel nous avons terminé l’année, traduit l’ambition du Président de la République de transformer notre modèle économique. Il redonne du pouvoir d’achat aux ménages et de la valeur au travail.
 
Parmi les textes de ce PLF, la réforme de la taxe d’habitation permettra la suppression progressive de cet impôt. À terme, chaque ménage bénéficiaire fera une économie moyenne de 550€ par an.

 

Le travail paiera davantage, puisque les salariés verront leur salaire net augmenter grâce à la suppression de leurs cotisations chômage et maladie.

 

L’objectif de la mesure «pouvoir d’achat » doit être rappelé : basculer des cotisations salariales, qui pèsent sur les seuls salaires, sur la CSG, qui s’applique sur tous les revenus, y compris ceux du capital, c’est faire œuvre de justice.

 

Parce qu’il est juste que la solidarité à l’égard des familles et des chômeurs soit financée par l’ensemble des Français et par l’ensemble des revenus, pas seulement les salariés ;


Ce budget 2018 protège les plus fragiles, qui bénéficieront de hausses importantes du minimum vieillesse et de l’allocation adultes handicapés.

 

Ce budget va permettre aux entreprises d’investir et d’embaucher. Notre impôt sur les sociétés est actuellement de 33% contre une moyenne de 25% en Europe. Cet écart sera supprimé en cinq ans. Le CICE sera remplacé en 2019 par un allègement de charge pérenne et qui bénéficiera à l’économie sociale et solidaire.

 

Enfin, le budget 2018 protège et prépare l’avenir, qui passe par la maîtrise de la dette et de la dépense publiques.

 

Aujourd’hui, c’est à nous, parlementaires, de redonner confiance et de retisser le lien qui doit unir chaque français et la représentation nationale.

 

Pour cela, il faut un renouvellement des pratiques. Il faut que la confiance revienne entre le peuple et les élus.

 

Pour cela, le mode de fonctionnement de l’Assemblée nationale est, aujourd’hui, en passe d’être profondément réformé.

 

Ces réformes, trop souvent annoncées lors des différentes législatures et trop souvent repoussées ont enfin été adoptées et, pour certaines, déjà mises en œuvre.

 

Je peux vous citer la fin du régime spécial des retraites des députés, ou encore l’alignement des allocations chômage des députés sortants sur celles des salariés.

 

Nous avons supprimé la gratuité des transports Sncf dont bénéficié les anciens députés, nous avons interdit les emplois familiaux.


Alors que l’année 2018 va s’ouvrir, de nombreux chantiers nous attendent : réforme de l’assurance-chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, projets de loi sur le logement, et notamment le logement pour ceux qui n’en n’ont pas, sur le droit à l’erreur, l’accueil des migrants et la préparation de la réforme constitutionnelle.

 

La détermination et la mobilisation de la majorité restent intactes afin de poursuivre la mise en œuvre de notre projet de transformation de la France.

 

Voilà le point que je souhaitais faire sur mes missions législatives.

 

J’aimerais m’arrêter quelques instants sur une affaire qui aura alimenté beaucoup de discutions ces dernières semaines à Duisans et Agnez-les-Duisans, je veux bien sur évoquer le projet de méthaniseur.

 

C’est un sujet que j’ai appris à connaître, puisque la méthanisation des déchets est défendue depuis le précédent mandat par Stéphane Le Foll, alors Ministre de l’Agriculture. Elle fait également partie de la loi sur les hydrocarbures votée dernièrement.

 

Il faut savoir que la volonté de la France de sortir des énergies fossiles, à la suite de la COP 21 et des accords de Paris, est un objectif partagé par l’ensemble de la représentation nationale.

 

C’est un objectif ambitieux, qui passe par de nouveaux moyens de production d’énergie, au rang desquels la méthanisation. Ce procédé présente une double utilité car, en plus de recycler des déchets organiques, il est à l’origine de la création, entre autre, de biogaz. Et je trouve extraordinaire ce procédé de transformation de déchets organique en énergie.

 

Cependant, si ce procédé ne peut être qu’encouragé, il ne peut se faire à la hussarde. L’installation d’un méthaniseur, annoncée dans la torpeur de l’été, à proximité d’habitations et d’un IME classé, a provoqué l’inquiétude d’une grande partie de la population.

 

J’en profite d’ailleurs pour saluer le travail du Maire d’Agnez et de mon suppléant, Gérard Pavy, qui auront su trouver les mots justes pour mener à bien ce combat.

 

Et si les services préfectoraux ont réussi, en lien avec les élus, les associations et les investisseurs, à trouver un lieu alternatif qui semble convaincre tout le monde, cette expérience a pointée du doigt les limites de l’installation de méthaniseurs.

 

Car on ne peut cacher que ces derniers, au-delà des bénéfices précédemment énoncés, peuvent provoquer des nuisances lorsque leur implantation n’est pas adaptée.

 

C’est pourquoi j’ai proposé la mise en place d’un protocole pour l’installation de méthaniseur, en lien avec les services de l’Etat et associant en amont élus et population permettrait d’éviter de voir nos concitoyens rejeter des projets énergétiques et écologiques.


 

Parmi les règles de ce protocole, je souhaite que soit inscrit le respect d’un périmètre d’au moins 800m de toute habitation.


Au cœur de cette tempête qui a secoué les deux village, j’étais intervenue auprès du Ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot, et le Ministre de l’Agriculture Stéphane Travert sur le sujet. Selon moi, une connaissance profonde des tenants et aboutissants de ce dossier était primordiale pour répondre aux inquiétudes, bien légitimes, des habitants des communes.

 

Vous le savez, la polémique a pris fin, puisque un nouvel emplacement est pressenti, entre Etrun et Marœuil, éloigné de tout lieu d’habitation.

 

J’ai évoqué tout cela il y a quelques jours avec le Secrétaire d’Etat à la Transition écologique et Solidaire, Sébastien Lecornu, lors de sa venue à la Communauté Urbaine d’Arras.

 

Sachez que mon investissement en matière de méthanisation s’est poursuivi, en décembre, par une Question Orale Sans Débat. Je participerai également prochainement à un groupe de réflexion créé pour le sujet et dirigé par le Ministère de l’écologie.


Voilà, je terminerai mes propos par une citation du philosophe Sénèque, qui disait que « la vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie. »

 

Que 2018 soit l’année de la reconquête pour tous et du bonheur retrouvé pour chacun. Recevez, mes chers concitoyens, mes vœux les plus sincères. Je suis à vos côtés, avec toute ma détermination et mes sentiments les meilleurs.

Votre députée

jacqueline maquet 2012 candidate 2eme circonscription pas de calaisMariée, un fils et une petite-fille, je suis Députée du Pas-de-Calais depuis 2007. 

 

Au quotidien, je consacre toute mon énergie à défendre au mieux les intérêts des habitants et de nos communes, à Paris et sur le terrain.

 

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