Guerre d'Algérie : journée du souvenir |
En ce jour commémoratif du 19 mars, j’ai tenté de répondre au maximum des invitations célébrant la fin de la guerre d’Algérie. Je me suis ainsi rendue à Agny, Achicourt, Saint-Nicolas, Fampoux et Souchez.
Il y a cinquante-cinq ans les Accords d'Evian officialisaient la sortie de huit années de combats qui ont endeuillé et déchiré plusieurs centaines de milliers de familles de part et d’autre de la Méditerranée.
Cette guerre, dont le nom était tu, a causé des souffrances et des douleurs dont la vivacité des souvenirs nous rassemble, aujourd'hui, dans un même hommage.
Nous honorons la mémoire des combattants de ces conflits : les appelés et rappelés du contingent, les militaires de carrière, les membres des forces supplétives ou assimilés, les forces de l'ordre originaires de métropole et d'Afrique du Nord.
Nous n'oublions pas les civils de toutes origines, de toutes confessions, victimes d'exactions, de représailles, déracinés de leur terre natale et désemparés à leur arrivée en métropole.
Enfin, nous pensons bien sûr aux disparus civils et militaires. Le travail de mémoire est nécessaire d’abord, pour panser les plaies qui demeurent encore vives en France et en Algérie, ensuite pour les reconnaître toutes, afin de les rassembler dans une démarche de rapprochement des peuples.
S’il faut inscrire le souvenir des victimes de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc dans notre mémoire collective, il nous appartient aussi de transmettre leur histoire aux plus jeunes de nos concitoyens.
Pour que la paix, la solidarité et la tolérance s'érigent en ambition commune.
Mariée, un fils et une petite-fille, je suis Députée du Pas-de-Calais depuis 2007.
Au quotidien, je consacre toute mon énergie à défendre au mieux les intérêts des habitants et de nos communes, à Paris et sur le terrain.