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J’ai interpellé ce jour l’ensemble des maires des 42 communes de ma circonscription au sujet de la situation des réfugiés aux portes de l’Europe.

L’Europe traverse l’une des plus graves crises migratoires de son histoire. Si le phénomène existe depuis de nombreuses années sans que l’opinion publique y ait prêté une réelle attention, nous sommes aujourd’hui face à une situation nouvelle.

Depuis quelques jours, et la découverte du corps du petit Syrien, les opinions changent. Les mentalités également.

Ainsi, au niveau national et européen, les plans d’aides commencent à se mettre en place. Le gouvernement français et la communauté européenne vont mettre en œuvre un certain nombre d’actions pour la prise en charge des réfugiés.

La France doit se préoccuper de leur sort, comme d’autres pays ont accueilli les exilés Français au siècle dernier. L’effort de chacun, à tous les niveaux, est aujourd’hui nécessaire. Elus de la République, les maires ont la possibilité, à hauteur de leurs moyens, de participer au mouvement de solidarité qui se met en place sur tout le territoire.

Par la mise à disposition de moyens d’hébergement, de moyens matériels, de dons ou tout autre action solidaire, l’ensemble des communes, quelque soit leur taille, leur population, a la possibilité d’apporter son soutien aux réfugiés qui fuient la guerre et se tassent aux portes de l’Europe.

En notre qualité d’élu du peuple, d’élu de la République, voilà une tâche qui nous incombe.

L’accueil dans les communes d’un ou plusieurs réfugiés, voir de familles entières, afin de ne pas ajouter à leurs détresses celle de la séparation familiale, va se généraliser dans les jours et les semaines à venir.

J’ai également demandé au Directeur départemental de l’éducation nationale de prendre toutes les mesures nécessaires à l’accueil, même temporaire, des enfants dans les écoles.