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Le président de la République a prolongé l’esprit d’unité du 11 janvier à l’occasion de la 5ème conférence de presse du quinquennat. Lutte contre le terrorisme, respect de la laïcité, lutte contre l’exclusion, réaffirmation de la priorité jeunesse, reconquête économique, réorientation de l’Europe, le chef de l’État a rappelé les grands engagements de son quinquennat. Et c’est en véritable chef de guerre qu’il a réaffirmé l’engagement militaire de la France partout où la paix et la liberté sont menacées.

Faire vivre la cohésion nationale
La laïcité n’est pas négociable : la laïcité sera obligatoire dans l’apprentissage des élèves, tout au long de la scolarité. Le dialogue avec le culte musulman sera renforcé pour accentuer la formation des imams et des aumôniers et lutter contre la radicalisation.
 
L’école est la meilleure arme de la reconquête : apprentissage intensifié du français dès la maternelle, lutte contre le décrochage scolaire, tout pour la formation des professeurs, et enseignement du numérique de l’élémentaire à la terminale (un plan sera présenté prochainement).
 
Faire de l’égalité entre les territoires une réalité : un comité interministériel sera formé au mois de mars avec trois missions : la mixité sociale, l’accompagnement du tissu social, la création d’une agence pour le développement économique sur les territoires à l’image de l’ANRU. Il faut travailler sur le peuplement pour éviter la communautarisation et les sentiments d’exclusion.
 
Un nouveau contrat civique : mise en place d’un service civique universel pour les jeunes, ouverture d’une réserve citoyenne pour tous les Français et renforcement de la démocratie participative.
 
 
Être forts économiquement
Aller plus loin dans la reconquête économique : le pacte de responsabilité est en application, le projet de loi pour la croissance et l’égalité est en discussion mais il faut aller plus loin avec des réformes sur l’emploi des jeunes, l’insertion des chômeurs de longue durée, des mesures de pour faciliter le financement de notre économie. Un projet de loi est en préparation pour réformer le dialogue social, afin de faciliter la reprise en main des négociations par l’État en cas de désaccord.
 
Donner leur chance aux jeunes : diffuser la culture de l’entreprise dès l’école, revaloriser les lycées professionnels pour accompagner les élèves jusqu’à l’emploi. L’agence de développement économique créée en lien avec la BPI et la Caisse des dépôts aura vocation à susciter la création d’entreprises dans les quartiers. Une expérimentation du service militaire adapté, qui donne d’excellents résultats en Outre-mer, sera mise en place en métropole. Les formations données aux jeunes en difficulté répondront aux besoins de l’économie.
 
 
Tout tenter pour préserver la liberté et la paix dans le monde
Nous ne faiblissons pas face au terrorisme : la loi sur le renseignement sera présentée en mars et votée avant l’été. Le budget des forces de défense est sanctuarisé : maintien des effectifs et son budget de 31.4 milliards € est sauvegardé.
 
Notre engagement international ne pliera pas sous la menace : la France a été présente au Mali pour protéger la zone du Sahel. Elle restera au sein de la coalition internationale en Irak et soutient ceux qui luttent pour la liberté en Syrie.
 
Nous n’avons pas été passifs face à la crise ukrainienne : le président de la République se rendra en Ukraine dès aujourd’hui avec Angela Merkel pour défendre sa résolution de paix devant le président ukrainien Petro Porochenko,  et demain devant Vladimir Poutine, car il y a un risque de guerre totale tout près de nos frontières. Mais la France n’interviendra pas en Ukraine. La France ne fournira pas d'armes non plus et n’est pas favorable à une entrée de l’Ukraine dans l’OTAN.
 
La conférence sur le climat : la situation critique de la planète nous oblige à la réussite à la fin de l’année, avec un accord viable entre les États.
 
 
Faire avancer l’Europe
La France est à l’initiative en Europe : notre position depuis 2012 est d’être le moteur des réformes de croissance et de rechercher l’équilibre entre les dettes souveraines et la solidarité européenne.
 
Le danger du rejet de l’Europe : la France doit continuer à travailler à un compromis avec l’Allemagne pour préserver l’Union européenne, c’est une des conditions de notre unité. Les Grecs ont rejeté l’austérité mais pas l’idée d’Europe. Ce vote est un appel à une réorientation à laquelle François Hollande œuvre depuis le début de son quinquennat.