Actualités

Malgré de belles victoires à Paris, Lille, Avignon, Metz… le score de la gauche au second tour de ces élections municipales s'avère globalement décevant et de nombreuses villes basculent à droite ce dimanche. Le sursaut de mobilisation a été trop timide et n'a pas suffi à inverser la tendance du premier tour. La gauche n'a pas réussi à remobiliser ses électeurs.

Dans chacune des communes où le PS pouvait faire barrage au FN en retirant sa liste, cela a été fait. Si cette position a permis d'éviter l'élection d'un seul maire frontiste, nous nous en félicitons. Ces élections municipales représentaient une étape compliquée du quinquennat pour la gauche. Nous saluons l'ensemble de nos candidats qui se sont engagés dans des campagnes forcément difficiles pour les représentants du parti aux responsabilités. Si des éléments locaux peuvent expliquer les défaites dans certaines villes, le contexte national a incontestablement joué en leur défaveur.
 
 
Le message envoyé par les Français a bien été entendu. Il connaîtra ses réponses. Le redressement du pays est engagé depuis bientôt deux ans. Beaucoup de chantiers sont menés pour l’emploi, l’école, le logement, la santé, la formation, la réindustrialisation. Nous devons aller plus vite, plus fort, pour obtenir des résultats en particulier sur l’emploi et sur le pouvoir d’achat. Tout faire pour l’emploi, c’est le but du pacte de responsabilité que le président de la République a proposé aux partenaires sociaux et qu’il faut maintenant concrétiser. Plus d’efficacité, plus de résultats cela passe aussi par plus de cohésion. Nous devons aussi changer dans nos comportements : être plus collectifs, plus solidaires, mieux organisés, éviter les couacs et les conflits de personnes. Notre seul devoir est de réussir ce que nous faisons au service des Français.