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Je suis intervenue ce vendredi à l'Assemblée Nationale dans le cadre du projet de loi de programmation pour la ville et la cohésion sociale.

Plus de 190 amendements ont été examinés dans le cadre de ce projet de loi, fruit d’une concertation entre les parlementaires, de nombreux élus locaux, des professionnels de la politique de la ville et d’associations de représentants d’habitants.

Il met en place une nouvelle géographie prioritaire, qui permettra de raccrocher à la politique de la ville des territoires urbains auparavant complètement oubliés, alors qu’ils présentent les mêmes difficultés que les quartiers populaires des grandes agglomérations.

Il met en place les contrats de ville, par ailleurs expérimentés à Arras, qui impliqueront l’ensemble des acteurs, et pas uniquement le maire et l’État, à savoir les conseils généraux, les conseils régionaux et les grands opérateurs des services publics comme les caisses d’allocations familiales et Pôle Emploi.

Il introduit une solidarité nationale mais également une solidarité financière entre les territoires, avec la création d’une dotation de politique de la ville.

Il achève le programme national de rénovation urbaine, qui est prolongé de 2 ans. En parallèle, un nouveau plan de renouvellement urbain, doté de 5 milliards d’euros pour l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), est lancé.

Enfin, avec les conseils de citoyens, il permet aux habitants de ces quartiers populaires d’être informés, consultés, associés et engagés au sein de ces contrats de ville et ces opérations de renouvellement urbain.

Pour réussir le changement dans les quartiers, il est indispensable que les acteurs, associatifs ou institutionnels, de la santé, de l’éducation ou encore de la sécurité et de l’insertion, travaillent mains dans la main, pour une dynamique de gestion urbaine de proximité, dans un souci de mixité sociale.

Et ce projet de loi va dans ce sens !