Jean Jaurès, assassiné un 31 juillet |
Le 31 juillet 1914, Raoul Villain, un militant nationaliste, assassinait Jean Jaurès à Paris.
L'historien Paul Marcus le décrira comme attaché indéfectiblement à la vie.
Jaurès suivra les traces de Condorcet et d'Hugo dans le combat pour l'abolition de la peine de mort. Normalien, professeur de philosophie, il réalise non seulement l'unité des socialistes, mais intègre leur combat dans la geste républicaine.
Le fondateur du journal "l'Humanité", qu'il sous-titre alors "quotidien socialiste", suscite des haines viscérales. Dreyfusard, pacifiste, ce tribun hors pair étourdit ses collègues députés par ses merveilles oratoires, jusqu'au soir tragique de son assassinat.
Cet assassinat, qui a lieu trois jours avant le début de la Première Guerre mondiale, précipite le déclenchement des hostilités, notamment en permettant le ralliement de la gauche, y compris de certains socialistes qui hésitaient, à l’« Union sacrée ».
Son assassin, Raoul Villain, restera 56 mois en prison jusqu'à son procès, et sera acquitté. Pire, la Cour accordera un franc de dommages et intérêts à la partie civile, et condamnera la partie civile aux dépens du procès envers l'État. En réaction à ce verdict, Anatole France adresse une brève lettre à la rédaction de L'Humanité parue le 4 avril : « Travailleurs, Jaurès a vécu pour vous, il est mort pour vous."
Mariée, un fils et une petite-fille, je suis Députée du Pas-de-Calais depuis 2007.
Au quotidien, je consacre toute mon énergie à défendre au mieux les intérêts des habitants et de nos communes, à Paris et sur le terrain.