Harcèlement à l’école : ne pas minimiser ce que vivent les enfants |
La nouvelle campagne nationale contre le harcèlement à l’école incite les adultes à prendre conscience de la réalité du phénomène. Les élèves ont été appelés à remplir un questionnaire d’auto-évaluation.
Entre la violence subie par les enfants en situation de harcèlement à l’école et la perception qu’en ont des adultes, il peut y avoir un monde. C’est sur ce décalage qu’alerte la nouvelle campagne nationale lancée jeudi 9 novembre, journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école.
Son slogan, « Ne minimisons pas ce que vivent les enfants. », invite à une prise de conscience de la réalité du phénomène et de son caractère insupportable par tous les adultes, au sens large. Cette campagne plurimédia est basée sur de véritables mots d’enfants. En 2022, la campagne était orientée vers les élèves : « Et si l'autre c'était toi ? ».
Un questionnaire pour objectiver le harcèlement
Deux heures ont été consacrées au harcèlement dans tous les établissements scolaires pour remplir notamment ce questionnaire qui doit permettre de faire émerger les situations de harcèlement à l’école et cyberharcèlement, et de bénéficier de données actualisées. Établie par le ministère de l’Éducation nationale, la grille est adaptée par niveau (CE2 à CM2, collège ou lycée). Les enfants peuvent répondre « Jamais », « Parfois », « Souvent » ou « Très souvent » à des questions concrètes comme « As-tu peur d’aller au collège à cause d’un ou plusieurs élèves ? », « Reçois-tu ou as-tu des messages insultants ou menaçants te concernant d’un ou plusieurs élèves sur un téléphone portable, sur les réseaux sociaux ou sur une plateforme de jeux en ligne » ou encore « As-tu du mal à t’endormir ou fais-tu des cauchemars à cause de ce que tu vis au collège ? ».
Le 3018
Signalement, conseil, accompagnement : le 3018 devient le numéro unique d’appel contre le harcèlement à l’école et le cyberharcèlement.
Mariée, un fils et une petite-fille, je suis Députée du Pas-de-Calais depuis 2007.
Au quotidien, je consacre toute mon énergie à défendre au mieux les intérêts des habitants et de nos communes, à Paris et sur le terrain.